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Le bateau n'est qu'à 16h. A l'office du tourisme on nous indique un chemin qui passerait par une piste cyclable pour rejoindre le ferry. La distance qui nous sépare du port n'est que de 16km soit pour nous 1h de route. Tout va bien, nous avons donc le temps,de flâner en ville.
Cork est une grande ville avec des quartiers très pauvres et un centre ville refait à neuf avec deux grandes artères piétonnes et commerçantes. Les rues sont celle d'une grande ville. Du monde et des boutiques. Très impersonnelles finalement. Là aussi des musiciens partout. Nous y croiserons même notre premier et unique saxophoniste qui souffle un peu comme il peut des airs mélancoliques dans un sopranino courbe, ceux qui sont faits pour les enfants et qui sont parfois utilisés par les clowns dans les cirques.
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Après avoir passé encore un peu de temps à flâner en ville, nous rejoignons la gare pour prendre l'Inter-City. Arrivés sur le quai de gare, il faut demander où se trouve notre train, car il n'y a aucun panneau pour vous indiquer le bon quai pas plus que les horaires en dehors du dépliant donné en prenant les billets.
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Peu de distance à parcourir pour atteindre Galway puisque seulement 27 km restant à faire. La route n'est pas toujours large et la circulation est assez importante. C'est une nationale donc empruntée par camions, cars, etc. On serre un peu les fesses mais les irlandais respectent bien les cyclistes que nous sommes sans râler ou alors c'est parce qu'ils ont les vitres fermées et qu'on ne les entend pas. Le temps reste maussade. Tantôt gris tantôt un petit crachin de rien du tout mais présent.
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Ce matin comme prévu, le Connemara nous offre ce qu'il y a de mieux côté pluie. Bourrasque de vent et pluie à souhait. On a donc un peu de mal à se sortir de sous la couette chaude. 9h30/10h un petit dej. Continental certes mais copieux et dès 11h30 nous voilà sous l'eau assis sur nos vélos.
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La nuit fut plutôt calme si ce n'est un chien venu faire respecter son territoire en voyant notre tente. Un oeil ouvert mais en restant bien au chaud dans le duvet, il finit par se lasser et nous par nous rendormir.
Au petit matin, face à ce paysage décrit hier, je ne vais pas encore vous répéter la longue liste de synonymes de la beauté, un petit déjeuner au petits oignons comme on pourrait dire. Ma cuisto attitrée fit griller des toasts au beurre dans la gamelle puis fit revenir des oeufs le tout accompagné d'un bon thé chaud au miel.
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Finalement nous changeons notre parcours. Au lieu de passer par les terres pour aller dans le Connemara, nous avons fait le choix de passer par les îles d'Arran et de choisir de visiter la plus grande qui se nomme Inishmore. Le ciel est clair ce matin, ça nous change et nous espérons en profiter longtemps. Il nous a fallu hier au soir trouver la moins chère des trois compagnie qui amènent les touristes sur les îles. 10€ euros le moins cher vélo compris. Il ne faut pas se laisser démonter mais on voulait nous faire payer 5 € par vélo au titre que ce ne sont pas des bicycles mais des tricycles. Bref, c'est un peu à la tête du client.
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Petite journée aujourd'hui puisque nous n'avons fait que 37 km. Nous repartons tard du camping. Notre route longe la côte et le soleil ce matin est avec nous. Nous croisons un couple en tandem et un autre à vélo droit.
On est joueur, on se prend à appuyer un peu plus fort sur les pédales histoire de montrer que nos trikes peuvent aussi avancer. et faut avouer qu'on s'en sort bien puisque nous doublons tout le monde.
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La partie qui sépare le Connor Pass des falaises de Moher n'offre pas grand chose à voir.
Nous ne savons pas au matin, comment nous allons parcourir cette distance et où faire étape.
En ouvrant la tente, nous sommes nez à nez avec les moutons venus légitimement brouter leur herbe. Finalement ce sont eux les plus surpris et c'est la débandade. Il pleut, comme prévu. On a bien fait de passer le col hier, ce matin il est dans les nuages. Une accalmie de courte durée nous permet de replier le matériel sans se faire tremper et hop il est 8h30 lorsqu'on donne nos premiers coups de pédale.
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Finalement la journée ne s'est pas terminée à Dingle comme vous l'aurait laissé penser le petit mot précédent. La météo irlandaise prévoyait de la pluie pour le samedi. L'idée d'être en haut du col sous la pluie pouvait gâcher le spectacle. Il est 17h, tout est encore possible. La fille de l'office du tourisme nous dit qu'il n'y a que 5 km pour l'atteindre mais,que ça grimpe fort. Ayant déjà passé 3 cols irlandais un quatrième ne nous fait pas peur. On se lance.
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Quel calme que de dormir en camping sauvage! Le silence presque total! Bien requinqués, nous voilà repartis sur la route en direction de Dingle. Le ciel est légèrement couvert mais sec. La première partie du voyage est relativement facile en comparaison des derniers trips. On avance bien.
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On y va? On n'y va pas?
Il a plu toute la nuit et ce matin, le ciel est bien gris. La montagne a mis son bonnet de nuage et monter là haut n'est pas encourageant. Que faire? On coupe et on évite cette péninsule?
Le temps de replier les affaires et le ciel irlandais fait son cinéma. Les éclaircies arrivent. Allez, on se prévoit le "petit tour". Entendez par là une boucle nous faisant passer de Killarney par le col de Molly puis par celui Dunloe pour redescendre dans la vallée et rejoindre Milltown avant d'entrer dans la péninsule de Dingle.
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Avant toute chose, j'ai oublié de vous signaler notre première crevaison. J'ai quand même l'impression que les pneus Marathon s'usent vite.
On va quand même vous narrer la soirée d'hier au soir où Nous avons trainé dans la ville. Un première Guiness, puis pour ne pas déroger à la tradition, une deuxième. Le serveur français nous indique ensuite un endroit sympa pour manger un plat. Pas de place, alors on nous fait patienter en prenant... Un bière pardi! Vu que ça marche par pinte, ,on en est donc déjà à 1l et demi par personne. Non pas hic. Eh oh! C'est qu'on tient la route.


Pas de photo cette journée

La nuit fut calme dans notre ""champing".
Au matin, pour notre petit déjeuner, nous accueillons nos premiers midges. Sales bêtes, si petites pourtant mais si voraces. On avait l'air fin à boire notre thé avec des moustiquaires sur la tête.
20 km plus loin nous arrivons enfin dans le centre ville coloré de Killarney.
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Ce matin on traine et on ne repart du camping qu'à 10h. La route descends bien pendant les 2 premiers kilomètres. Que du bonheur.
De courte durée certes puisqu'il nous faut réutiliser le petit plateau pour grimper un nouveau col mais un peu moins haut que la dernière fois. Ensuite ce n'est que descente jusqu'à Glengariff.
Cette route longe ce bras de mer qui sépare la péninsule de Beara et celle de l'Iveragh. Le petit port de Glengariff nous accueillera pour nous permettre de déjeuner assis sur des rochers face à la mer. Quelle magnifique vue encore une fois. Quelque soit le cote où va le regard ce n'est que beauté des paysages.
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C'est dans un champ à vaches que nous avons trouvé place pour passer notre première nuit. Le climat irlandais ne manquera pas de nous rappeler pourquoi l'herbe est si verte en faisant tomber la pluie toute la nuit. Mais au matin, seuls les nuages sont là. De quoi replier tout sans se tremper et partir pour notre prochaine destination.
Passés les 15 premiers kilomètres et nous voilà dans de typiques paysages rocheux. Les premières grosses collines montrent leur dômes. La route s'incline vers le haut et le petit plateau sera déjà le bien venu.
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La file de voitures est énorme sur le parking de l'embarcadaire. Comme nous sommes vélo nous nous faufilons et arrivons au premier contrôle, une employée nous arrête et nous sommes de repartir faire la queue au milieu des voitures. On croit rêver. Une famille, avec 3 jeunes enfants, eux aussi à vélo, nous rejoint. On parlemente dur et nous finissons par passer. A l'entrée de la câle du bateau, un beau gars en uniforme nous dit gentiment : " garez vous à coté des autres vélos on va venir vous aider". Faudra s'y faire qu' on nous prenne pour des handicapés sur nos trikes.
C'est un grand ferry. 9 étages, piscine, cinema, salle de spectacle et plusieurs restaurants.

Enfin, les vacances. Hier au soir le gros des bagages est chargé dans la voiture. Après avoir fixé le 2e trole sur le toit de la voiture, c'est à 10h que nous "décollons".
Autoroute jusqu'à Roscoff sous le soleil. Personne sur la route... Impec. Arrivée tranquille à 18h.
Peut être pour nous habituer à ce qui nous attend, c'est une brume fraiche qui vient envahir le port et recouvrir la ville, alors que nous dégustons une bonne bière blanche de Bretagne.
Embarquement à 20h pour 12 h de traversée.


- @ bientôt ;-)
Dans un mois exactement nous serons à Roscoff, pour prendre le bateau et traverser la mer pour rejoindre Cork en Irlande. Le début d'un voyage qu'on attend évidemment avec impatience...
Reste à espérer la canicule irlandaise. Quoi? çà n'existe pas? à mince alors...
Ce périple en Irlande nous préparera un peu plus à notre tour du monde avec nos nouvelles montures.
Nous traverserons l'ouest de l'île sur 1000km en 3 semaines, ce qui nous laissera aussi le temps d'apprécier ce pays magnifique et de faire connaissance avec sa population. Déjà, nous espérons y voir Sean, Irlandais qui nous a fait partager un p'tit dej avec saucisse et fayots arrosés d'une bonne Guiness un matin à Saumur...

Le matos est pratiquement près. il nous reste à profiter des soldes pour investir dans un T-shirt ou deux en laine de mérinos. Pratique avec la laine de mérinos, çà ne gratte pas et çà ne sens pas la transpiration... rien d'équivalent dans tous les sous vêtements techniques essayés précédemment...